Le vendredi 20 mars 2015, suite à une visio conférence le 5 décembre 2014 avec les étudiants de l’IEF j’ai été invité par l’Institut International d’Etudes Françaises de l’université de Strasbourg dans le cadre de la journée de la francophonie.

Je suis intervenu devant soixante-dix étudiants de vingt- cinq nationalités différentes, perfectionnant leur maîtrise de la langue française à l’I.I.E.F, accompagnés par leurs professeurs. Avec la parole conteuse, j’ai fait la démonstration que face à la fascination de l’image l’imaginaire pouvait toujours naître du mot.
Mon domaine d’intervention ce n’est pas tant l’enseignement que l’imagination qui joue selon moi un rôle fondamental dans l’apprentissage de la langue.
J’ ai parlé de la fonction poétique et de l’usage artistique du langage en racontant avec « les mots du dimanche des histoires de tous les jours » et de tous les pays.
J’ai partagé l’idée que le conte était une littérature et pas seulement un art de la figuration.
J’ai conclu mon intervention en présentant et en explicitant ma dernière fiche pédagogique où je marie mon imaginaire avec les dessins d’une petite écolière de treize ans pendant la guerre de 1914-1918. Cette rencontre s’est terminée par une séance de dédicaces sur ce support pédagogique offert par l’université à tous les étudiants.

Lire « La chape rouge ».

Intervention devant les étudiants de l'IEF

Programme de la journée

Après avoir publié, en avril 2014, un support pédagogique  dans la revue de la Fédération Internationale des Professeurs de Français (F.I.P.F) j’ai rencontré en visio conférence, en décembre 2014, les étudiants étrangers préparant le diplôme d’études françaises de l’Institut International d’ Études Françaises (I.I.E.F).

Ce groupe était particulièrement riche de par sa composition très internationale où l’on retrouvait représenté par ordre alphabétique : Le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée, les États-Unis, le Ghana, le Japon, le Kosovo, le Mexique, la Russie, la Serbie et la république de Taiwan.

Encadrés par leurs deux professeures de l’Université de Strasbourg mesdames Madéléni et Clémens les étudiants avaient préalablement à cette rencontre testé mon nouveau support pédagogique. Il s’agissait d’un conte écrit en miroir avec un dessin (plume et encre de chine sur papier) de Jean-François Millet (conservé au musée des beaux-arts de Dijon).

En savoir plus sur le site du CFA de la Noue >>

Dans ce dernier numéro de l’année retrouvez l’histoire d’un poilu rasé à rebrousse-poil par une dame poilue qui manie avec tendresse le coupe-chou comme un sabre. Si la femme à barbe a bien existé, ici tout est fiction, excepté ce qui est vrai : l’horreur de la guerre.

Tête de poilu, bronze de Gaston Broquet (1880-1947)
© Musée des Beaux-Arts de Dijon / cliché François Jay

Lire « la barbière et le poilu » >>