Bourgogne magazine : voyages, patrimoines et art de vivre en Bourgogne, bimestriel. La vie littéraire en Bourgogne, un cahier spécial dans chaque numéro « Entre les lignes ».
40 histoires publiées dans le cahier littéraire « Entre les lignes » entre le printemps 2008 et ce jour. Depuis septembre 2008, l’éditeur m’a offert la rubrique « Regard de conteur ». Mes histoires, toujours des textes de fiction, sont écrites en miroir avec les œuvres d’art du musée des beaux-arts de Dijon. Je travaille actuellement sur la thématique de l’égalité Homme-Femme.
Le numéro collector « Reg’art de Femmes » reprend tous les textes parus de ce magazine. Diffusé en presse sur toute la bourgogne depuis le 15 décembre et peut être commandé chez l’éditeur – Studio.mag@orange.fr
Retrouvez quelques-un de mes récits publiés dans Bourgogne Magazine
Quand le Clos-Vougeot inspira Utrillo
Jean-Michel Vauchot marie aujourd’hui sa parole conteuse à l’âme mystique du peintre de Montmartre, Maurice Utrillo. Ils trinquent tous les deux à l’éternelle santé du clos de Vougeot en déclamant joyeusement : « Boire du vin, c’est boire de l’imaginaire ! »
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Illustration : Château du Clos-Vougeot, 1933 ; huile sur toile (55 x 46 cm) de Maurice Utrillo (Paris 1883-Dax 1955).
Jean-Michel Vauchot fait courir sa plume sur une page de notre histoire restée blanche : le lieu et les circonstances de la mort de Marguerite de Bourgogne. Notre conteur, sans risque d’être contredit, fait remonter sa vérité des souterrains du château de Couches (Saône-et-Loire).
Illustration : Le costume de Marguerite de Bourgogne, jouée par l’actrice Mademoiselle George, dans la pièce de théâtre La Tour de Nesle d’Alexandre Dumas et Frédéric Gaillardet, 1832. Gravure de l’atelier Maleuvre (Paris) conservée à la Bibliothèque nationale de France.
Jean-Michel Vauchot prolonge Hansel et Gretel, le célébrissime conte des frères Grimm, dans la capitale française du pain d’épices, Dijon. Entre tradition et modernité, une histoire miellée et épicée
pour un secret bien gardé.
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Illustration : Hansel et Gretel est un conte populaire figurant parmi ceux recueillis par les frères Grimm dans Les Contes de l’enfance et du foyer (1812). Errant dans la forêt, abandonnés par leurs parents, le frère et la sœur pensent trouver refuge dans une maison en pain d’épices avec des fenêtres en sucre blanc, qu’ils commencent à grignoter. Là, ils se retrouvent prisonniers d’une sorcière gourmande… de chair fraiche.
Rabutinades au château de Bussy
Jean-Michel Vauchot s’essaie aujourd’hui au libertinage de plume pour badiner par-dessus l’épaule du comte Roger de Bussy-Rabutin, cousin de la marquise de Sévigné, en son château de Bussy (21).
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Illustration : La galerie de portraits du salon doré du château de Bussy-Rabutin.
Un conte où le diable tentateur s’invite sur le chantier du sculpteur médiéval, franc comme sa pierre, pour le
détourner de sa mission : sculpter la première femme, une Ève intemporelle et
mystérieusement belle.
Illustration : Le linteau de la Tentation d’Eve (134 x 71 cm), relief sculpté attribué à Gislebertus (vers 1130), qui ornait le portail nord de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun jusqu’à son démontage en 1766. Coll. musée Rolin d’Autun, cliché Julien Piffaut
Jean-Michel Vauchot, sur un fond de superstition, marie son imaginaire de conteur culinaire à la toile de l’artiste peintre Sandrine Gay. il nous dit l’art des plaisirs de la table avec un double regard : la cuisine et le service, le passé et l’avenir, les mots et les couleurs, le réel et la magie.
Dressage à la Maison municipale,
huile sur toile au couteau (50 x 70 cm) de Sandrine Gay – Photo Marie Cheiakh
Les oreillettes de la chouette
Jean-Michel Vauchot revisite avec sa parole
conteuse le bestiaire de pierre de la ville de Dijon.
Il chatouille ici la célèbre chouette en regardant le
ciel, tout en gardant les pieds sur terre pour nous dire sa philosophie du bonheur.
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Jean-Michel Vauchot revisite avec sa parole
conteuse la guerre 14-18 à partir d’un dessin du
lieutenant-colonel dijonnais Guillaume Cullard. Le
célèbre Bareuzai sculpté par Noël-Jules Girard, place François-Rude à Dijon, est au départ et à l’arrivée de ce récit terriblement et passionnément humain. Une histoire où le soldat s’appelle Poilu et le vin Pinard…
La tranchée du pinard >>
Dijon, place François-Rude,
dessin figurant dans le manuscrit Cullard,
journal d’un Dijonnais pendant la Première
Guerre mondiale, conservé à la bibliothèque
municipale de Dijon (Ms. 1977, fol. 222 bis).
Un conte pédagogique nous dit l’intelligence manuelle, l’importance
de l’imaginaire et l’émotion comme clé de la transmission.
L’Ours blanc (1923-1933), sculpture en marbre blanc (25 x 12,3 x 46 cm) de François Pompon (1885-1933) © Musée des Beaux-Arts de Dijon.
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Je trempe ma plume sergent-major dans l’encrier du Musée de la vie
bourguignonne à Dijon. Je marie mon imaginaire aux dessins de l’élève Simone Giraud, 13 ans en 1915, pour raconter une nouvelle matière scolaire : la guerre où « l’homme est un loup pour l’homme ».
Lire « la chape rouge »
Démarche écriture
Entrez à pas feutrés dans le salon peint par Jean-François Colson : alors que le chat dérangé nous lance un regard courroucé,
« l’image d’après » se surimprime dans nos rétines…
Le Repos, huile sur toile (93 x 73 cm) peinte en 1759 par Jean-François Gilles dit Colson (Dijon, 1733 – Paris, 1803). © Musée des Beaux-Arts de Dijon / photo François Jay
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C’est l’histoire d’un poilu rasé à rebrousse-poil par une dame poilue qui manie avec tendresse le coupe-chou comme un sabre. Si la femme à barbe a bien existé, ici tout est fiction, excepté ce qui est vrai : l’horreur de la guerre.
Tête de poilu, bronze de Gaston Broquet (1880-1947)
© Musée des Beaux-Arts de Dijon / cliché François Jay
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« Le squelette debout »
du peintre lorrain Richier-Ligier est à son affaire dans cette histoire qui démarre à la saison de la faux. En ce mois d’août, à l’époque des guêpes, ce sont les balles qui vont bourdonner au-dessus du poilu enterré dans sa tranchée.
Le squelette debout – 16e siècle
Richier, Ligier - sculpteur lorrain
© Musée des beaux arts – Photo François Jay
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A travers cette oeuvre de près de sept mètres de long, qui retrace le siège de Dijon en 1513, nous retrouvons l’histoire d’un vieux couple : l’art et la guerre. Quand l’image n’est plus suffisante pour dire l’horreur, il reste les mots.
Le siège de Dijon par les Suisses en 1513 (détail),
anonyme (1513-1520), tapisserie en laine et soie
© Musée des Beaux-Arts de Dijon / Photo François Jay.
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La communion fusionnelle entre deux hommes tout feu tout flamme.
Examen de la température d’un four (1953), huile sur isorel (84 x 103 cm). Collection Ecomusée du Creusot-Montceau, dépôt Rochette
© CUCM, reproduction D. Busseuil.
Au bord de la plage, là où la frange d’écume blanche et mousseuse sépare le monde terrestre du monde marin, un conte à la plume impressionniste qui nous en fait voir de toutes les couleurs.
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Etretat, la porte d’Aval : bateaux de pêche sortant du port, 1885 – Claude Monet.
© Musée des Beaux-Arts de Dijon / Photo François Jay
Naturellement sensible à la qualité narrative des pleurants, je les ai beaucoup écouté et c’est comme cela que j’ai entendu soupiré un quarante-et-unième pleurant (original en collection très particulière) dans le tombeau de Philippe le Hardi.
Tombeau de Philippe Le Hardi (1384-1410)
© Musée des Beaux-Arts de Dijon / François Jay
Une invitation à la préparation d’un banquet dans les cuisines Ducales. La parole conteuse nous dit que l’imagination ne peut pas nous tromper complètement.
Vue des cuisines ducales © Philippe Bornier / Ville de Dijon
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Ce sont les tableaux qui nous regardent et nous racontent des
histoires. Les plus chanceux d’entre nous ne font que les observer et les écouter. Il était une fois, deux fois, trois fois et tout à la fois… Suzon.
« Le modèle de la serveuse » étude pour le tableau « Un bar aux Folies-Bergère » (1881) – Édouard Manet (1832-1883).
© Musée des Beaux-Arts de Dijon.
Un bar aux Folies-Bergère (1881-1882),
huile sur toile (96 cm x 130 cm) est conservé à l’institut Courtauld de Londres. Dans ce tableau le miroir irréaliste, magique, s’affranchit de cette
« faute de perspective » pour nous placer dans une relation ambivalente avec Suzon.
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Un récit où s’entremêlent quête et enquête. Un portrait croisé et décroisé où l’on existe dans le regard de l’autre car « là où est l’oeil, là est la vie ».
Portrait d’homme barbu du Fayoum, Egypte,
IIIe siècle après J.-C. © photo François Jay
Lire » Le peintre de l’éternité » >>
Pourtant Louis XVI fut guillotiné
«On a pas le droit dit-on, d’être écrivain si on a pas de chat».
La dame au chat, Felix Trutat (1824 – 1848)
© photo François Jay
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Ce conte se passe à une époque où l’on ne mangeait jamais le pain cuit du jour. Croustillant, il était trop appétissant, on en aurait trop consommé.
Le semeur, 1855, Jean-François Millet.
© photo François Jay
Lire « le Bruit du blé qui pousse » >>
Une histoire qui pourrait se résumer par « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu vaux »…
Echannay rouge (Village bourguignon à l’automne), huile sur toile de Henri Vincenot, 1955. © Collection particulière.
Il était une fois un pays où la gourmandise de la parole pouvait faire rester assis, tout un mois, les vieillards sous l’arbre à palabres…
Cimier de coiffure de Ty Wara (Bambara, Mali)
Musée des Beaux-Arts de Dijon.
L’histoire du petit Tom qui voulait comprendre
un grand mystère et percer le secret de ce jouet magique, capable de faire grandir en quelques secondes les petites filles.
« Ange du sommeil », fin XIXe-début
XXe siècle, de Jean Dampt, Dijon, Musée des Beaux-arts.
Le Prince Charmant
Ce récit est dédié à toutes les femmes qui vivent avec le prince charmant.
Peinture de Louis Roland Trinquesse, Le Serment à l’amour, 1786, Dijon, Musée des Beaux-arts.
La soupe à la grimace
L’affrontement séculaire et mythique entre les mondes masculin et féminin
Peinture de Georges de La Tour, Le Souffleur à la lampe, 1640, Dijon, Musée des Beaux-arts.
Rien à signaler
Sous les traits d’une sculpture ou derrière les lignes d’un tabableau, il découvre le miroir de chacun d’entre nous. Attention, on regarde, on écoute, mais on ne touche pas !
Bronze d’Auguste Rodin, La toilette de Vénus, 1885, Dijon, Musée des Beaux-arts, Photo de François Jay.
La belle au bois dormant
Attention ! les contes ne sont pas faits pour endormir les enfants mais pour réveiller les hommes et les femmes.
Huile sur toile de Edouard-Jérôme Paupion, La Fileuse, 1881, Dijon, Musée des Beaux-arts.
Le diamant du serpent
Ses mots glissent sur la surface du tableau et font fructifier le recit du peintre ; notre conteur chante sur « l’air des bijoux » le jeu de la séduction, la beauté féminine et ses leurres.
Huile sur toile de l’Ecole de Fontainebleau, La Dame à sa toilette, 1560, Dijon, Musée des Beaux-arts.